Il faut bien que jeunesse

« Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né, pendant un intervalle bref, celui qui nous sépare des années 70. Il ou elle n’a plus le même corps, la même espérance de vie, ne communique plus de la même façon, ne perçoit plus le même monde, ne vit plus dans la même nature, n’habitant plus le même espace. »

Michel Serres, Petite Poucette, 2012

Il faut bien que jeunesse questionne l’idée de la jeunesse, la nôtre et celle de toujours, mais surtout celle des années 2020, ultra connectée et placée face à une catastrophe écologique imminente. Que lui reste-il sinon à recoller les morceaux cassés des anciennes générations ? Dans quelles nouvelles luttes s’est-elle engagée ? Quelles révolutions accomplira-t-elle ? La jeunesse, ça existe ? Ça finit quand ?


N’est-ce pas un mythe que l’on reconstruit après coup ? Un pays que l’on traverse avant d’en avoir la carte ? C’est à partir de ces questions que nous avons entrepris l’écriture et la conception de ce spectacle.
Pour y répondre, nous avons posé sur le plateau quatre chambres comme autant de terrains de jeu pour quatre jeunes acteurs. Dans l’espace vide laissé devant les chambres, une femme d’une autre génération les observe, les interroge, s’émerveille de leurs trouvailles.
Pour le public, comme pour elle, il s’agit donc de les regarder vivre, de découvrir une jeunesse qui se révèle au moment où elle prend la parole.
Il n’y a pas d’histoire, c’est une rêverie.
Il n’y a peut-être pas de vérité, sinon dans la quête !

 

 

En Compagnie des Barbares

Écriture et mise en scène Sarah Freynet
Mise en scène de l’image Véronique Caye
Collaboration artistique Mélanie Vayssettes
Avec Karine Monneau, Maëva Meunier, Adèle Marini, Eliot Saour et Simon Le Floc’h

 

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