Vernissage – (retourner à) Tarbes

Le samedi 8 octobre à 19h au Pari, Agnès Gayraud et Alexandre Guirkinguer vous accueillent pour le vernissage de leur exposition « (retourner à) Tarbes ».

Avec Alexandre Guirkinger, photographe et collaborateur de longue date, Agnès Gayraud (La Féline) a rapidement envisagé de donner à son projet de disque une dimension visuelle, essentielle.
Alexandre Guirkinger photographie pour le M, le magazine du Monde, The Wall Street Journal Magazine, AD Magazine ou le Harpers Bazar. Il capture avec une acuité particulière les paysages de montagne et de forêts. Il est un portraitiste recherché, auteur d’une galerie conséquente de portraits de personnalités célèbres ou anonymes. On lui doit toutes les images des pochettes et livrets des deux premiers albums de La Féline.

Ensemble, Alexandre Guirkinger et Agnès Gayraud ont décidé de « retourner à Tarbes », même si lui, n’y a jamais mis les pieds. Il a écouté les chansons qui lui suggèrent déjà une petite géographie mentale : elle lui a présenté les lieux. Il y est arrivé « comme s’il débarquait dans une ville mythique », qu’il n’aurait pas encore eu la chance de voir de ses propres yeux. Il a emporté avec lui différents appareils argentiques, et notamment une chambre 20×25, qui a ébahi les passants.
Arrivé là, il repère, retrouve, certains endroits racontés par le disque (les quais de l’Adour, la place de Verdun, la Foch, la vue sur la panthère des Pyrénées), mais il croise aussi et surtout des gens, celles et ceux qui aujourd’hui vivent dans la ville : un homme avec ses deux chiennes de race sauvés d’un chenil où elles étaient maltraitées, deux dames aux cheveux courts, charmées qu’on les prenne en photo. Des adolescents au skatepark, sur le parking du Parvis ou au jardin Massey, téléphone à la main et sourire timide.

De ce principe d’une association narrative entre photographie et textes des chansons, Alexandre Guirkinger et Agnès Gayraud envisagent d’extraire une forme accompagnant le disque, mais aussi fonctionnant d’elle-même de manière autonome. Le projet devrait s’étaler sur plusieurs mois — après les photos de la saison de printemps, une session photographique est prévue pour la fin de l’été puis l’automne/hiver. Il façonnera la pochette du disque mais pourra s’autonomiser en livre, voire être un livre de photos comprenant un disque, à quoi répondra une formule de concert associée à une exposition.

Agnès Gayraud (La Féline)
Textes

Alexandre Guirkinger
Photographies

 

 

 

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