D’une douceur d’être puissance

Textes et photographies par Aurélia Pfend

« Tu as mis dans le creux de ma main des poussières d’étoiles. Sans rien me dire. Tu es partie avec ce secret. J’ai dû le découvrir, seule. Je t’en ai voulue, un peu, un instant, de cette épreuve à apprendre de mes propres mains, en aveugle. C’était le chemin que tu avais décidé pour moi. Tu ne t’en faisais pas. Peut-être savais-tu déjà qu’il y aurait des rencontres. Je ne les soupçonnais pas et c’est bien comme ça.

Dans le temps, j’ai appris que le combat c’est d’être là, pleinement. Un combat qui s’échoue et se transforme, à force, n’en est plus un. Être là, pleinement.

Nous avons appris cela.

D’une douceur d’être puissance. »

 

Dans le cadre de la création théâtrale In-Tranquilles mise en scène par Sarah Cousy – Comme une Compagnie, Aurélia Pfend est invitée à mettre en mots et en images les liens qui se tissent entre femmes, les sororités.

Formée dès 1998 à La Fabrique par Sabine Jauffret à Valence d’Albigeois, Aurélia Pfend commence à raconter des histoires et les mettre en image. Il faut dire que l’environnement y était favorable : la campagne du Tarn propose comme principaux loisirs la forêt pour se faire peur ou bien l’herbe tendre des prés pour regarder les nuages. Il n’y avait d’autres issues que de se raconter des histoires.

Malgré le temps, des déplacements et le chaos de la vie, son travail persiste à traduire le singulier du réel en sensible.

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